Sur berneval-le-grand l'outil contient 2 points de collecte correspondants à un site de dépôt tissus en vue de son recyclage.
Ces données sont à mettre en relation avec la population et la surface de cette commune respectivement égales à 1200 personnes et 5.56 kilomètre carré.
L'outil référence donc un taux de 600 personnes par points de collecte et 0.36 sites de collecte par kilomètre carré.
L'industrie du textile comme toutes les industries pollue (insecticides et/ou produits chimiques) et consomme (H2O)...
Mais le recyclage ne doit certes pas faire oublier le don de vêtements.
Le textile usagé est certainement le premier des déchets à avoir été collecté en vue de sa réutilisation. D'abord transmis dans un cadre familial de génération en génération, les vieux vêtements ont eu essentiellement une vocation humanitaire.
Dans le but de répondre aux besoins du marché de la récupération des textiles usagés et financer les actions des associations caritatives, des partenariats ont vu le jour entre des entreprises de recyclage et des associations caritatives.
Ces partenariats ont permis de développer la collecte de textiles usagés, source d’approvisionnement pour le recyclage textile et source de revenus pour les associations.
L'avènement de la société de consommation a engendré une évolution de plus en plus rapide des genres et des modes, vecteurs d'une production toujours plus importante de vêtements et linges de maison.
Dans ce contexte d'abondance, la gestion des déchets textiles s'est organisée. De nombreuses sociétés de collecte, de tri et de recyclage des textiles usagés ont vu le jour.
Des techniques industrielles capables de recycler d'importantes quantités ont été mises au point.
Mais au début des années 2000, l’ouverture du marché français à l’importation de vêtements à bas prix et de faible qualité, a provoqué une crise de la filière de la récupération textile. En effet, la part des vêtements usagés, qui rend l'activité de tri viable, diminue et la part des déchets, génératrice de coûts, augmente. C’est ainsi que de nombreux opérateurs de collecte et de tri cessent leurs activités.
La filière risquait de disparaître dans un contexte où les collectivités locales ressentaient de plus en plus le besoin de développer des services de collecte à la source de déchets ménagers valorisables pour réduire leurs coûts d'incinération et répondre aux nouveaux enjeux du développement durable.